En prévision du procès de Ravachol et du premier mai, Augustin Seyssel avait été arête le 30 avril 1892 avec plusieurs autres militants — dont Ancian et Lombard — et avait été inculpé “d’association de malfaiteurs”. Libéré le 6 mai, il quitta Lyon pour peu de temps.
A l’été 1893 il participa avec entre autres Jean Boget, Camberousse, Desgranges, Jean Rocca, Poyet, Lombard, Marius Blain et Puillet, à plusieurs des réunions préparatoires au lancement de l’organe communiste anarchiste L’insurgé (Lyon, 15 numéros du 12 août au 18 novembre 1893) dont la gérance fut confiée à L.J. Jacomme puis à Philippe Sanlaville., Puis il sembla cesser de fréquenter les réuniins ce qui n’empêcha pas des perquisitions de son domicile (janvier, février et juillet 1894) qui se soldèrent toutes par une absence de résultat et où il fut à chaque fois laissé en liberté.
Il participa aux 4 conférences tenues à Lyon par Sébastien Faure entre le 24 août et le 4 septembre 1895 auxquelles assistèrent plusieurs milliers de personnes. Il demeurait en 1897 au 8 rue Mercière et figurait sur une liste d’anarchistes de Lyon. En 1898 et 1899 il assista à quelques conférences de la Ligue de Défense Républicaine et de Sébastine Faure et Antoine Cyvoct en faveur de Dreyfus.