Représentant en vins et liqueurs dans la région de Sanatander, et ne se considérant pas comme un « exploité », Eleuterio Miera n’était pas adhérent à la CNT, mais se montra toujours solidaire avec les compagnons emprisonnés. Après le coup d’ état franquiste de juillet 1936, l’organisation lui avait confié divers postes de responsabilité qu’il occupa jusqu’à la chute des Asturies.
Passé en France il s’installa par la suite à Royan où il continua d’entretenir des relations avec la FL-CNT et la section de la Solidarité internationale antifasciste (SIA). Il est décédé au printemps 1967 d’une crise cardiaque.