Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MARQUEZ (ou MARQUES) DA COSTA

Né au Portugal — mort en juin 1964 — Journaliste — FAP — Brésil — Lisbonne (Portugal) — France — Espagne — Maroc
Article mis en ligne le 6 novembre 2014
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Marquez Da Costa était arrivé encire très jeune au Brésil où il il commença à travailler comme journaliste chargé des questions sociales dans les journaux bourgeois A Patria et Vanguardia. Très vite il allait adhérer à l’anarchisme et allait participer avec notamment J. Oiticica, Fabio Luz, E. Leuenroth, Joao Gonzalvez et Florentino de Carvalho, à l’organisation du mouvement ouvrier sur des bases libertaires ce qui lui valut d’être expulsé.

Peu après son retour au Portugal, il fut arrêté et accusé d’avoir déposé une bombe à l’hôtel Frankfort où le personnel était en grève. Condamné à une lourde peine il fut déporté en Afrique (à Quiné ?). Il parvenait ensuite à s’évader et à gagner la France où ses activités syndicales lui valurent une nouvelle expulsion dans les années 1930. Réfugié en Espagne, il y fut avec notamment Roberto Das Neves, le fondateur de la Fédération anarchiste portugaise en exil et de son organe Rebeliao qui était introduit clandestinement au Portugal et dont le directeur fut pendant la guerre d’Espagne Germinal de Souza. Au début des années 1930 il collaborait également à CNT l’organe national de la confédération jusqu’à son expulsion vers 1934. Il gagna alors le Maroc et s’installa quelque temps à Casablanca où il continua de militer avant de rentrer au Portugal à la suite d’une amnistie. A la fin des années 1930 il était membre du groupe théâtral Alegres de Perafita (Matosinhos) où il rencontra notamment le compagnon Antonio Francisco Correia Edgar Rodrigues.

Il était peu après arrêté par la police politique (PIDE) et déporté au camp de concentration de Angra do Heroismo aux Açores. Tombé grièvement malade au bout d’une année d’incarcération et suite à une campagne menée internationalement, il était finalement autorisé à revenir au Portugal. A Lisbonne, avec plusieurs vieux camarades dont A. Viera, Emilio Costa, A. Botelho, Joaquin de Souza et Pinto Quartim, il continua de rester fidèle aux idéaux libertaires et d’appuyer les compagnons dans la clandestinité, jusqu’à son décès survenu à Lisbonne en juin 1964.


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