C’est encore adolescent que, sur les conseils de Michele Damiani, Nicola Serlenga était parti à Milan où il était entré immédiatement en contact avec le mouvement libertaire. Dans les années 1930 sa petite boutique d’artisan cordonnier fut un point de rencontre et de refuge pour de nombreux compagnons. Ses activités lui valurent d’être arrêté en 1933. Pendant la Seconde Guerre mondiale il retourna à Canosa où il resta fidèle à ses convictions anarchistes.
Dans les années 1960 il s’installa à Brescia où il continua de militer jusqu’à son décès le 3 février 1993.