Francisco Perez Ruano avait émigré encore enfant avec ses parents à Tarrasa où il commença à travailler dès l’âge de 14 ans et adhéra au syndicat CNT du textile et aux Jeunesses libertaires (FIJL) don’t il sera nommé secrétaire. Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut le délégué de la CNT au comité de son usine collectivisée puis, en janvier 1938, s’incorpora à la 26e Division (Colonne Durruti) où il refusa tout grade.
Passé en France avec la Division lors de la Retirada en février 1939, il fut interné au camp du Vernet. Pendant l’Occupation il participa à la, Résistance dans un groupe franco-espagnol et après le plenum tenu à Agen en 1944 fut nommé secrétaire de coordination du Comité départemental CNT de Lot-et-Garonne.
Il s’installa ensuite à Bordeaux où il fut à plusieurs reprises dans les années 1950-60 membre du comité local et du comité départemental de Gironde de la CNT en exil. De 1963 à 1967 il fut membre de la Commission intercontinentale de relations de la FAI. Lors du congrès tenu à Marseille du 19 au 23 août 1967 il avait été nommé secrétaire de coordination du Secrétariat intercontinental (SI) aux cotes de Fernando Alemany (secrétaire) et d’Antonio Leon (secrétaire à la propagande) poste qu’il occupa jusqu’en 1971. De 1973 à 1979 il fut le secrétaire de l’AIT et délégué à ses divers congrès. Il fut également membre du Comité national de l’Alliance syndicale de 1973 à 1976.
Délégué à la plupart des congrès régionaux et nationaux de la CNT, il participa également au congrès de l’internationale des fédérations anarchistes en 1981 et fut observateur en 1983 au congrès de la FAI italienne. Après la mort de Franco il participa également aux congrès tenus en Espagne (1977, 1979 et 1995) et fut chargé en 1981 avec Muñoz Congost par le Comité national de la CNT de négocier la restitution des archives de la CNT confisquées à la fin de la guerre et déposées à Salamanque.
Il avait pour compagne Felicidad Diaz qui était également militante libertaire.