Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RODRIGUEZ, Francisco

Né à Puertollano (Ciudad real) en 1900 — mort le 28 avril 1966 — Mineur ; ouvrier de la voirie — MLE — CNT — Puertollano (Nouvelle-Castille) — Andalousie — Barcelone (Catalogne) — Decazeville (Aveyron) — Givors (Rhône)
Article mis en ligne le 8 octobre 2014
dernière modification le 28 août 2024

par ps

Francisco Rodriguez avait commencé à travailler encore enfant aux mines de charbon de Puertollano (Ciudad Real) où il avait adhéré à la CNT. Lors des mouvements révolutionnaires de 1933, il fut suspecté d’attentat à la dynamite et pour échapper à la répression dut, sous une fausse identité, aller à Séville, puis à Madrid, Saragoose et enfin Barcelone où avec l’appui du Comité pro-presos il parvint à être embauché au service de voirie publique. Il milita alors au syndicat CNT des services publics. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il participa à la lutte jusqu’à la Retirada où il passa en France et fut interné dans divers camps avant d’être envoyé à Decazeville pour y travailler à la mine. Il milita à la FL-CNT jusqu’en 1948 où, miné par la silicose, il dut cesser de travailler et s’installa alors à Givors (Rhône) où il allait être à plusieurs reprises le secrétaire de la FL-CNT.

Francisco Rodriguez est décédé à Givors le 28 avril 1966.


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