Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MESSEGUER GONZALEZ, Rufino

Né à Monroyo (Teruel) vers 1903 — mort le 23 janvier 1972 — Ouvrier agricole — CNT — Teruel (Aragon) — Montauban (Tarn-et-Garonne) — Cugneaux (Haute-Garonne) — Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 1er octobre 2014
dernière modification le 28 août 2024

par ps

Militant de la CNT aragonaise dans la comarcale de Valderrobres (Teruel), Rufino Messeguer Gonzalez avait fait partie lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 du Comité révolutionnaire de Monroyo. Il avait été blesse au front pendant la guerre et lors de la Retirada était passé en France où il fut hospitalise un certain temps.

Après la Libération il s’installa comme ouvrier agricole à Caussade et milita à la FL-CNT de Montauban. Puis il dut aller travailler à Cugneaux où il continua de militer à la CNT en exil. Il y avait été rejoint par sa famille qui était restée en Espagne et, avec l’accord des compagnons avait alors loué un petit terrain pour y faire de la culture maraichère. Au bout de 3 ans et bien que leur ait été refusée l’autorisation de retour en Espagne par le consulat espagnol de Toulouse, sa famille y était retournée, le laissant seul à Cugneaux. Au bout de 5 années de solitude, il décidait à la fin des années 1960 à son tour de rentrer clandestinement en Espagne où, finalement il n’eut pas de problèmes.

Rufino Messeguer Gonzalez est décédé le 23 janvier 1972 à Llissa de Munt (Barcelone).


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