Antonio Serrano Pérez avait été formé à l’école rationaliste d’Espejo (Cordoba) dirigée par Clodoado Gracia.
Exilé au Venezuela, il était membre de la tendance dite collaborationniste de la CNT. Il collabora notamment à España libre (Toulouse) en 1961 puis dans les années 1960 à Ruta (Caracas). En 1966, il fut avec José German et Ismael Roig, membre de la commission chargée de rendre hommage à 5 militants — Pedro Gimeno Valero, José Silvestre, Daniel Loriente Pavon, Hilario Gil Cifuentes et Domingo Torres Maeso — ayant atteint 70 ans d’âge.
Sa mère, Dulce Pérez, qui à Espejo dans les années 1920-30 avait souvent hébergé des compagnons recherchés et était restée en Espagne à la fin de laguerre, était décédée à Espejo au début 1948.