Carl Nold avait émigré aux États-Unis en 1883 où il se lia notamment à Johan Most et au journal Freiheit. A la mi juillet 1892 avec Henry Bauer il logea à Pittsburgh, Alexandre Berkman quelques jours avant l’attentat commis par Berkman contre le patron Frick. Arrêté il fut condamné à 5 ans de prison pour « incitation à l’émeute » pour avoir distribué le 8 juillet un manifeste en faveur des grévistes de Homestead et pour « complot » avec Berkman. C’est en prison qu’il devint un très proche de Berkman en échangeant clandestinement des messages avec lui par l’intermédiaire du journal des prisonniers Prison Blossoms.
Après sa libération en mai 1897, il devint un très actif membre du Comité de défense de Berkman et participa en 1899, avec H. Bauer et Eric B. Morton à une tentative pour faire évader Berkman de prison.
Puis après l’échec d’une tentative d’organisation d’une ferme coopérative à Saint-Louis, il s’installa au début des années 1900 à Detroit où il poursuivit son militantisme.
Le 27 novembre 1904 il fut arrêté avec J. Most à Saint-Louis où ils devaient tenir une conférence et sous le prétexte de la visite dans la ville du président des États-Unis, tous deux furent expulsés de l’État du Missouri.
Carl Nold qui avait notamment collaboré à Firebrand (Portland, 1895-1897), Free Society (San Francisco-Chicago-New tork, 1897-1904) et Discontent (Washington, 1898-1901) bulletin de la Home Colony, est décédé en 1934.
Une partie de sa correspondance — avec notamment Hippolyte Havel, A. Isaac, Harry Kelly et Lucy Parsons — et de ses archives ont été versées au Fonds Joseph A. Labadie de l’Université du Michigan.
Oeuvre : — Six parhfinders.