En 1912, Georges Schmickrath participait au comité de rédaction du Combat Social (Bruxelles, 3 numéros en avril 1912) dirigé par Georges Thonar ; il y rédigeait la rubrique contre les propriétaires avec Georges Cochon. A l’été 1913 il résidait à Nancy, 42 rue de Metz, où il était membre du groupe de la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR) dont le secrétaire était Gustave Bernardon et où il fut l’objet en août d’un contrôle d’identité avec le compagnon Henri Einfalt, lequel déposa une plainte auprès de la Ligue des Droits de l’homme. C’est peut-être à cette époque qu’il fut expulsé de France pour « crimes contre la sûreté de l’État ».
Pendant la guerre de 1914-1918, il servit au Congo, puis s’établit à Liège où la police relevait qu’il « professe des idées très avancées ».
En 1920, il travaillait à l’imprimerie Kundig à Genève et ses deux enfants étaient en pension en banlieue ; il était peut-être veuf. Il participa probablement à des réunions du groupe du Réveil. Il quitta Genève en octobre pour se rendre en Italie ; du coup, il fut l’objet d’une mesure d’expulsion.
En 1925, il était à nouveau à Bruxelles, un temps gérant du journal syndicaliste Le Creuset (1925 à 1932) dirigé par Jean de Boë.
A l’ été 1934, son passage était signalé à Genève « avec 20 compatriotes, en route pour le Congo ».