Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GONZALEZ, Frank

Né en 1893 à Astillero (Cantabrie) — mort le 24 novembre 1957 — Marin — MLE — SIA — IWW — Cantabrie — Mexico — Los Angeles (Californie) — New York
Article mis en ligne le 12 mai 2014
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Fils d’un espagnol et d’une française, Frank Gonzalez — dont on ignore le véritable nom — avait dû, dès son adolescence, fuir les persécutions de la Guardia Civil de Santander suite à son activisme et avait alors gagné le Mexique où il fut membre du Parti libéral mexicain de Ricardo Flores Magon.

Puis il alla aux États-Unis où il adopta le nom de Frank Gonzalez. En 1934, suite à un conflit à bord de son navire, il fut sans doute licencié et s’installa à Los Angeles où il milita activement à la section locale des IWW et au groupe anarchiste Germinal. Puis il s’installa à New York et fut le délégué des IWW sur le port.

Participant à de nombreuses activités culturelles et revendicatives, il collaborait avec l’Ateneo Hispano de Brooklyn et au Centro libertario de New York. Il collaborait et soutenait également les journaux Cultura obrera et Cultura Proletaria de Pedro Esteve, Marcelino Garcia et José Pantin.

Pendant la guerre civile espagnole, il fut le premier secrétaire de la Solidarité internationale antifasciste (SIA) des États-Unis et aida un nombre considérable de compagnons exilés après la guerre.

Frank Gonzalez est décédé à New York le 21 novembre 1957.


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