Militant du syndicat CNT du métal d’Alicante, Emilio Mira Lopez avait été l’un des organisateurs de la CNT de la province d’Alicante où il occupa divers postes de responsabilité. En mai 1933, suite à la grève générale à Alicante, il avait été emprisonné pour un mois. Pendant la guerre et la révolution, il fut à l’automne 1936 membre du Tribunal populaire d’Alicante puis, en février 1937, délégué de la CNT au Conseil provincial.
A la fin de la guerre, il était parvenu avec toute sa famille à s’embarquer à Alicante sur le Stanbrook à destination de l’Algérie où il fut interné dans divers camps. A la Libération il s’installa à Oran où il milita à la CNT locale jusqu’au début des années 1960 où il fut rapatrié en France avec toute sa famille. Il s’installa alors à Marseille où il milita à la FL-CNT jusqu’à son décès survenu en décembre 1969. Emilio Mira a été enterré le 24 décembre au cimetière Saint-Pierre.
Emilio Mira Lopez était marié à la couturière Remedios Gatcia Fernandez (morte à Marseille en 1990) dont il avait eu 5 enfants : Helios, Liberto (qui se suicida à Paris en 1968), Walkyria (morte à Marseille en février 2014), Socrates (qui s’engagea dans la Légion étrangère et rentra en Espagne en 1974) et Camelia (assassinée en Algérie).
Il y a un autre Emilio Mira, né à Alcoy dans la province d’Alicante, militant de la CNT exilé à Saint-Domingue où il avait adhéré au Parti communiste.