Né dans une famille très pauvre, Fernando Nogales Marquez n’avait pas fréquenté l’école. Analphabète il apprit à lire seul et commença à accumuler une bonne culture autodidacte. E n 1914 il était membre du Parti réformiste et secrétaire aux côtés de d’Andres Gomez Marquez du Centre réformateur local. Puis il s’était abonné aux journaux anarchistes Los Nuestros et La Voz del Campesino auquel il collaborait au début des années 1930. Ouvrier du liège, il organisa dans son village la syndicat CNT de cette industrie ce qui lui valut d’être persécuté par les patrons et le clergé. En 1934 il était membre du Conseil d’Administration de la Société locale des Éleveurs et Paysans La Benefica.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, membre du Comité antifasciste local, il parvint à fuir au Portuga lors de l’occupation de la zone par les fascistesl, puis revint ensuite en zone républicaine.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps puis enrôlé dans les compagnies de travailleurs étrangers (CTE). Après la Libération il milita à la FL-CNT de Gemenos, puis après la disparition de celle-ci, à celle de Marseille.
Fernado Nogales Marquez est décédé à l’hôpital d’Aubagne le 5 janvier 1962.