Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

COLLADO TORRENTE Eduardo

Né à Marin (Pontevedra) — Mort en 1940 — Charpentier — MLE — CNT — Vigo (Galice)
Article mis en ligne le 24 février 2014
dernière modification le 26 juillet 2024

par ps

Eduardo Collado, Torrente qui était alors militant socialiste, avait participé en 1918 à la fondation de l’Athénée syndicaliste de Vigo, qui sera à l’origine du développement de la CNT locale. Revenu dans sa ville natale en 1920, il y présida la fédération de l’UGT, puis lors du pacte d’unité UGT-CNT, collabora à Nueva Aurora puis à Solidaridad obrera (Vigo). De plus en plus influencé par les idées libertaires, il fut démissionné de son poste à l’UGT et se consacra dès lors à la formation à Marin de la CNT où il devint responsable de la Fédération ouvrière.

En janvier 1922 avec notamment Villaverde et Estevez et des militants de Vigo et de Tui, il fondait le groupe anarchiste Despertad qui publia le journal Despertad qui en mai suivant prit le titre de Solidaridad obrera. Cette même année 1922 il avait été le délégué de Marin au congrès de fondation de la CNT Galicienne lors du congrès tenu en août à Vigo.

Puis il participa avec Villaverde à l’édition du journal El Despertar maritimo (Vigi, 15 décembre 1926 à 1929) organe de la Fédération maritime CNT qui fut suspendu par les autorités pendant pluisieurs mois en 1927-1928) puis qui fut remplacé par une nouvelle série de Despertad.

En 1928 il était le trésorier du syndicat CNT des charpentiers de La Corogne et participa jusqu’à la proclamation de la République à de très nombreux meetings (Santiago, Ferrol, La Corogne, Villagarcia, etc). Après la proclamation de la République en 1931, il travailla au syndicat des pêcheurs de Marin dont en 1933 il fut le secrétaire et le délégué à l’assemblée plénière nationale d’octobre. Il avait également assité en 1931 au congrès de la CNT dit de la Comedie à Madrid. Il fut ensuite l’orateur d’innombrables meetings tenus dans la région et fut emprisonné à la fin 1932.

Eduardo Collado, dont on perd la trace après le coup d’État franquiste de juillet 1936 avait été selon la famille, emprisonné puis assigné à résidence dans son village natal. Il serait mort en 1940 des suites d’un accident de travail.


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