Riccardo Sacconi avait été arrêté en 1898 et assigné à résidence.
Fin 1911, suite à une grève des mines de Piombino et de l’île d’Elbe, Riccardo Sacconi avait été arrêté avec notamment Umberto Pasellla, le secrétaire de la Bourse du travail, et le compagnon Amilcare de Ambris de Parme, venu soutenir la grève et tous avaient été poursuivis.
Les 23-25 novembre 1912, lors du congrès de fondation à Modène de l’Union syndicale italienne (USI), Ricardo Sacconi, qui était le secrétaire de la Chambre du travail de Piombino (Livourne), fut nommé au comité central de la nouvelle organisation syndicale. Il fut délégué au 2e congrès de l’USI tenu à Milan les 4-7 décembre 1913. Il fut particulièrement actif lors de la grève des mineurs de 1919 pour obtenir la journée de 8 heures de travail et était à cette époque le responsable national des mineurs. Il fut par la suite responsable de la Bourse du travail de Carrare. Orateur brillant il milita dans diverses régions d’Italie notamment à Treni, Piombino, Parme et les pouilles et collabora à plusieurs titres de la presse libertaire
Sous le fascisme il fut continuellement surveillé et l’objet de persécutions.
En 1946 il était membre de la Fédération anarchiste italienne (FAI) au groupeLuigi Bertoni de Rome.
A l’été 1954, suite à une série d’articles parus dans Umanità Nova, il avait été poursuivi avec Umberto Consiglio, Giuseppe Mariani, Gigi Damiani et Giuseppe Sartini pour "injures au Pape et à la religion".
Riccardo Sacconi est décédé à l’hôpital San Spirito de Rome début février 1956.