Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MONTERNAULT, Louis (père)

Né le 2 juin 1848 à Trélazé (Maine-et-Loire) — mort en 1918 — Ouvrier ardoisier — CGT — Trélazé (Maine-et-Loire)
Article mis en ligne le 1er février 2014
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Comme son père, Louis Monternault travaillait comme fendeur d’ardoises à Trélazé. Il était marié à Marie Attibert, fille de François Attibert, l’un des dirigeants de La Marianne angevine, condamné et déporté après l’échec de la tentative insurrectionnelle du 26 au 27 août 1855.

En 1880, avec L. Ménard, Bahonneau et Georget dont il partageait les idées, il participa à la fondation de la première chambre syndicale des ouvriers ardoisiers d’Angers-Trélazé où il secondera particulièrement Bahonneau dont il était un ami fidéle. Figurant sur les listes d’anarchistes et d’ouvriers dangereux à surveiller, il fut l’objet de plusieurs perquisitions en 1893-1894.

Après avoir participé à toutes les grandes grèves ardoisières de la période 1890-1910, il prit sa retraite en 1910.

Louis Monternault (père) est décédé en 1918.


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