Militant anarchosyndicaliste Pierre Meric était membre à la fin des années 1960 de l’union locale de Marseille de la CNTF qui se réunissait à la vieille Bourse du travail. Il collaborait alors au bulletin La Chienlit (Marseille, octobre 1969-mars 1971, 7 numéros) sous titré Bulletin des groupes anarchistes — Lycées et Écoles normales ; ce bulletin tiré à 500 exemplaires était diffusé dans les lycées et Écoles norrmales de Marseille et d’Aix-en-Provence. Il fut l’un des trésoriers du bulletin L’Organisation libertaire (Marseille, 6 numéros de janvier 1968 à juin 1970) dont le responsable était Daniel Florac et qui devienra par la suite un organe de l’ORA.
Il collaborait également à l’hebdomadaire Espoir (Toulouse) à parti du printemps 1969 et était alors membre du groupe Berneri de Marseille adhérent à la Fédératuion anarchiste.
Il avait aussi collaboré à la revue La Rue (Paris, numéro 1 en mai 1968) éditée par le groupe Louise-Michel de la FA et dont la directrice était Suzy Chevet…
En octobre 1969, il avait été exclu avec son frère Richard de l’UL-CNTF de Marseille dominée alors par les militants de l’ORA (Daniel Florac, Pierre Comte).
A partir d’octobre 1970 il était à Toulouse le responsable du Bulletin intérieur de la FA, poste qu’il occupa jusqu’en juin 1971 où le BI avait été délocalisé à Strasbourg.
Membre de l’École émancipée des Bouches-du-Rhône, il était alors partisan d’une adhésion à l’Allaince syndicaliste révolutionnaire et anarcho-syndicaliste (ASRAS) qui s’était constituée en janvier 1970.
A l’été 1970, il fut avec Marc Saracino l’un des promoteurs de la Communauté de Villeneuve de Bosc (Atège).
A cette même époque il collabora au Bulletin de la CRIFA (Paris 1968-1971, 11 numéros) dont le rsponsable était Guy Malouvier ainsi qu’au bulletin de coordination anarchiste Confrontation anarchiste (Toulouse, n°1, mai 1971) dont il était le responsable à Toulouse et qui rassemblait plusieurs groupes et individaulités n’appartenant ni à la FA ni à l’ORA. ». En 1972 il lançait le projet Commune libre — regroupement de groupes autonomes anarchistes — qui allait éditer le bulletin éponyme (Toulouse 9 numéros et 4 sippléments, décembre 1972 à août 1974), et le bulletin Solidarité internationale (Toulouse, au moins 5 numéros, 1973-1974) paru parfois sous le titre Solidarité-Solidaridad dont l’un des responsables était le compagnon espagnol Victor Manrique.
A la fin des années 1970, il fut le principal anaimateur de l’Agence de presse linbertaire internationale (APLI) et de l’édition de son organe Feuiles Libres/Hojas libres (Toulouse puis Vinon sur Verdon, novembre 1976- février 1979, 39 numéros et 2 suppléments) dont, selon le témoignage de Philippe Lamotte, il « portait à bout de bras… les « composant et imprimant tout seul »
Œuvre : — Le Choix ou le Combat de l’unité face au complot de la totalité (Marseille, 1969) ; — Un havre entre deux nuits (poésie, 1971).