Le 14 mai 1889, lors d’une conférence tenue par Sébastien Faure à la chapelle de l’ancien lycée de Nîmes, Auguste Mialhe, qui demeurait 7 rue Porte d’Alais, s’était déclaré “anarchiste révolutionnaire et même communard” ajoutant qu’il fallait “taper dans le tas des bourgeois qui sont tous des fainéants et des voleurs” et avait déclaré être “solidaire des grévistes socialistes allemands” et des soldats envoyés les réprimer et qui avaient mis crosse en l’air.
Il y a sans doute identité avec Jules Mialley qui fut le 12 mars 1894 l’objet d’une perquisition avec 6 autres compagnons de Nîmes dont les époux Soulier, André Dehors et Henri Metge et chez lequel avaient été saisis un exemplaire de La révolte et une lettre du rédacteur du journal Le Cri du peuple.
Auguste Mialhe fut l’objet le 10 juillet 1894 d’une autre perquisition dans laquelle la police avait saisi un vieux numéro du Père Peinard et la brochure L’organisation du travail par l’association. En aout il fut l’objet d’une nouvelle perquisition qui ne donna aucun résultat. La surveillance quotidienne dont il était l’objet fut, semble-t-il, suspendue en mai 1895.