Dictionnaire international des militants anarchistes
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GUASCO, Michele
Né le 2 décembre 1888 à Pietra Marazzi (Italie) - Mécanicien ; vendeur ambulant – UAI – Turin (Italie)
Article mis en ligne le 15 juillet 2011
dernière modification le 7 septembre 2023

par R.D.

Après avoir passé son adolescence à Alessandria, Michele Guasco s’était installé vers 1916 à Turin où il avait trouvé un emploi de mécanicien à l’usine Fiat et où il allait résider près du quartier de la Barriera di Nizza. C’’est dans ce quartier et à l’usine qu’il allait petit à petit se former politiquement et fréquenter les locaux du cercle anarchiste Scuola moderna et du Fascio libertario.

Les 22-26 juin 1917 il participait aux émeutes sanglantes contre la guerre et la chéreté de la vie. Devenu l’un des plus actifs militants anarcho-syndicalistes il fut, au lendemaun de la guerre, l’un des promotteurs du mouvement des conseils ouvriers dans les usines de la ville.

Après la prise du pouvoir par les fascistes, il fut licencié de son usine et pour survivre devint vendeur ambulant de quincailleries sur les marchés de Turin et de la province, activité qu’il mit à progfit pour faire de la propagande antifasciste. Membre du groupe anarchiste clandestin Barriera di Nizza, il participait à un Comité de coordination des divers noyaux de résistance de la ville. Malgré une arrestation en février 1931, il continuait par la suite à participer à diverses intitiatives d’aide aux prisonniers et maintenait les contacts avec le comité de propagande de l’Union anarchiste italienne (UAI) de Paris, ainsi qu’une collaboration avec le noyau turinois du groupe Giustizia e liberta. Il était également en contact étroit avec Giulio Bacconi qui, depuis avril 1936, tentait à Marseille d’organiser une Fédération anarchiste. Sa compagne, Franceca Guasco était égaiement miliante.

Dès l’éclatement de la guerre civile en Espagne, il se consacrait au recrutement de volontaires, à leur acheminement vers l’Espagne ainsi qu’à la diffusion de la presse antifasciste qu’il recevait de Chambéry. Arrêté en octobre 1936, il était condamné le 20 mars 1937 à 8 ans de prison et était emprisonné au pénitencier de Civitavecchia.

Suite à une amnistie, il était libéré en 1942 et retournait à Turin où, dès la chute du fascisme il participait à l’agitation ouvrière et devenait en mars 1944 le représentant de l’anarcho-sydnicalisme au Comité d’agitation provinciale. Il était alors en étroite relation avec le groupe éditant à partir d’octobre 1944 les premiers numéros clandestins du journal communiste libertaire Era Nuova (Turin, octobre 1944-décembre 1950), dont les rédacteurs principaux étaient Dante Armanetti, Fioravanti Meniconi, Antonio Garino et Italo Garinei, qui largement diffusé dans les usines de la ville et dans l’unité de partisans du compagnon Domenico Molinero.

L’un de ses fils faisait partie d’une unité de partisans.


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