Membre du groupe Arditi del popolo, Italo Del Proposto avait été arrêté à plusieurs relises suite à son activité antifasciste. En 1927 il fut condamné à 10 mois de prison et à 5 ans d’isolement et envoyé à Usticva puis à Ponza.
En 1932, suite à l’échec d’ une tentative d’émigration clandestine, il était de nouveau envoyé à l’isolement. Remis en liberté conditionnelle en 1932, suite à une amnistie, il passait alors clandestinement en France. En 1934 il se fixait en région parisienne où il était notamment en contact avec Vicenzo Perrone et Ernesto Danio entre autres.
En janvier 1935, il était signal par les autorités fascistes italiennes comme étant susceptible avec Perrone, Alfredo Perk et Gugliemo Gennari, d’être l’organisateur “d’attentats terroristes” et devant être immédiatement arrêté au cas où il se présenterait à la frontière.
Vers le prntemps 1935, avec plusieurs autres militants italiens – dont Rodolfo Gunscher, Ida Caroni et Vicenzo Perrone – il avait gagné Marseille où il était entré en contact avec les compagnons dont Celso Persici et où le groupe fut suspecté par les autorité italiennes de préparer un attentat.

Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936, il gagnait l’Espagne et s’enrôlait comme milicien dans la section italienne de la Colonne Acaso où il fut responsable d’une mitrailleuse.

Revenu en France, sans doute après les évènements de mai 1937, il y fut interné en 1940, puis remis aux autorités italiennes. Il fut aussitôt condamné à 5 ans d’isolement à Ventotene dont en septembre 1943 il parvint à s’évader.