Georges Lecomte était le petit-fils d’un déporté du Deux-Décembre.
Arrivé à Paris à l’âge de 20 ans il avait repris le journal La Cravache, voulant en faire une grande œuvre littéraire et où il obtinet l’appui de Félix Fénéon. Affichant des opinions anarchistes, il collaborait à diverses revues engagées et signait des pétitions. Il collabora notamment à l’En-Dehors de Zo d’Axa (n° 1, 5 mai 1891) et Les Temps nouveaux de Jean Grave (n° 1, 4 mai 1895). En 1891, il avait rendu visite à Jean Grave alors emprisonné à Sainte-Pélagie. Il collabora également à La Revue socialiste, cf. n° 112, avril 1894, n° 120, décembre 1894, n° 121, janvier 1895. En octobre 1895 il avait pris la suite de la chronique tenue par Kahn à La Société nouvelle (Bruxelles & Paris)
Auteur de pièces de théâtre à partir de 1891 et nombreux romans (à partir de 1898) ouvrages littéraires, historiques et aussi consacrés à l’art (l’impressionnisme, Steinlen), Lecomte, qui en 1898 était président de la Société des gens de lettres, fut élu à l’Académie française en 1924 (ou en 1926 ?) et en devint le secrétaire perpétuel en 1946.
Il fut directeur de l’École Estienne.
Œuvre – La Mule (pièce jouée au Théâtre libre en mars 1891)