Dictionnaire international des militants anarchistes
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MACE, Alain, Jacques “SYLVAIN”
Né à Avignon le 30 juillet 1937 – mort à l’automne 2013 - Electricien ; comptable ; ébéniste – FA – CNTF – Nice (Alpes-Maritimes) – Lyon (Rhône) – Alès (Gard)
Article mis en ligne le 13 décembre 2013
dernière modification le 26 octobre 2023

par ps

C’est dans son adolescence qu’après la parution de la brochure de Maurice Dommanget « Sylvain Maréchal, l’homme sans dieu » (Cahiers Spartacus), qu’Alain Macé, né dans une famille de militants anarcho-syndicalistes, avait choisi de s’appeler Sylvain.

Il était membre dans les années 1960 du groupe Élisée Reclus de Nice adhérent à la Fédération anarchiste et militait également à la CNTF. Il s’installa ensuite à Lyon où au milieu des années 1960 il fut membre du groupe Jeunes Libertaires puis du groupe Bakounine de Villeurbanne qui avait fait scission de la Fédération anarchiste et était proche du groupe Noir et rouge. Il fut également l’un de fondateurs du groupe L’Hydre de Lerne 2.

Après les évènements de mai 68 auquel il participa activement, le groupe s’était auto-dissous en juin et, avec des anciens de la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR) en rupture, avait formé le Mouvement du 22 Mars de Lyon lié à celui de Nanterre. Puis sous l’étiquette de la Fédération anarchiste monégasque en exil, il participa au Congrès anarchiste international tenu à Carrare.

Sylvain Macé avait exercé mille métiers (maçon, comptable, électricien…), mais « fut notamment ébéniste, un art qu’il acquit auprès d’Antoine Marsella, notre ami et mentor à tous » (cf. C. Auzias). Il avait entretenu également une correspondance avec le situationniste Guy Debord. C’est lui qui à la fin des années 1970 avait orienté la thèse de Claire Auzias prévue à l’origine sur les anciens métiers vers une histoire de l’anarchisme lyonnais basée sur des entretiens avec de vieux militants.

Après quelques années passées en Afrique sub-saharienne comme formateur, il revint en France et s’installa vers le milieu des années 2000 avec sa compagne de l’époque dans la région d’Alès (Gard) où il fut le secrétaire de la CNT-AIT du Gard et membre d’un SEL et « se rapprocha occasionnellement de René Riesel, son voisin ».

Victime d’un accident vasculaire cérébral en 2012, Sylvain Macé est décédé à l’automne 2013. Sylvain Macé avait notamment collaboré à IRL-Informations rassemblées à Lyon, et à la revue d’histoire Le Peuple français puis Gavroche.


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