Fin septembre 1936 Esper avait accompagné les militants espagnols José Asens Guiol, Francisco Barcena Martin, Ramon Mateo Chavanet, José Marin Gomez et Eugenio Gonzalez Andrei en Suisse où ils avaient été envoyés acheter des armes qu’Esper, armurier, devait expertiser. Suite à un accident de la route où le 30 septembre avaient été grièvement blessés 4 membres de la délégation, Esper fut arrêté le lendemain à Neuchâtel avec José Asens, le frrançais Fernand Bigaill et le suisse Léon Aubry. Il fut remis en liberté sous caution après 19 jours de détention.

Ce trafic d’armes en faveur de la révolution espagnole avait été mis sur pieds notamment par Lucien Tronchet et Edmond Déturche et persista au moins jusqu’en mai 1937.