Né dans une famille de tradition libertaire du quartier de Sestri Ponente à Gênes et qui avait du s’installer à Imperia au début des années 1920, Mario Michelini ne tarda pas à s’intégrer au mouvement libertaire et en 1927, avec son frère aîné Giobatta fut fiché comme « favorisant l’expatriation clandestine par voie maritime d’antifascistes ».
C’est alors qu’il effectuait son service militaire dans la marine et qu’il allait embarqué sur le « navire royal », qu’identifié comme anarchiste il fut arrêté pour la première fois et emprisonné à à Gaeta.
En 1940, suite à la diffusion de Manifestes antifascistes, il fut une nouvelle fois arrêté et emprisonné jusqu’en 1942. A sa libération il allait à Gênes où il reprenait ses activités militantes et s’intégrait sous le nom de Celeste à la Brigade partisane Liguria où il allait être nommé commandant de la zone de Sampierdarena avec le grade de capitaine. Pendant toutes les luttes partisanes il se distingua notamment par son intégrité morale refusant toute exécution de « présumés fascistes » dont on avait pas une preuve certaine qu’ils le soient.
Mario Michelini participa activement à la reconstruction du mouvement libertaire à Gênes puis à Oneglia où il alla s’installer. Il est décédé à Imperia en fin février ou début mars 1985. A son enterrement civil étaient présents les drapeaux et représentants de l’Association nationale des partisans italiens (ANPI) et de l’Institut de la Résistance.