José Romero avait combattu pendant la guerre civile à Malaga, sur le front de Madrid, puis d’Aragon sur la Segre et l’Ebre dans la 149e Brigade Mixte.

Passé en France lors de la Retirada il fut interné dans divers camps puis envoyé travailler dans un groupe de travailleurs étrangers à l’usine d’armement de Salbrich (Loir-et-Cher). Pendant l’Occupation il fut arrêté et remis aux autorités franquistes qui le condamnèrent à une peine de prison et l’internèrent au camp de Arta (Baléares).

Il parvint par la suite à repasser en France. En 1954 il fut nommé responsable de la Colonie libertaire d’Aymare (Lot) où il s’installa avec sa compagne. Il lui fut reproché par certains compagnons d’avoir vendu à un marchand de bois de Sarlat la majeure partie de la châtaigneraie et de la pinède de la collectivité et de peu participer aux travaux agricoles. En 1958 il quitta la Colonie sans aucune dette extérieur mais avec un bilan de gestion fort contesté notamment par J. Vergara et fut remplacé par Lopez Gali à qui il avait remis la somme de 16.392 francs.