Début janvier 1887 Jean-Baptiste Gérard avait organisé l’enterrement civil de sa petite fille décédée à l’âge de 3 ans. En octobre 1887 il aurait été selon la police l’un des principaux organisateurs d’une manifestation devant L’Indépendant où il aurait montré de la dynamite pour le faire sauter.

Membre du groupe anarchiste de Reims, Jean-Baptiste Gérard avait été chargé avec Simeon Gabel, et suite à une série d’arrestations et de saisies de placards anarchistes dans la nuit du 26 au 27 avril 1890, de confectionner 6 drapeaux noirs pouvant être arborés lors de la manifestation du 1er Mai. J. Gérard figurait sur la liste d’anarchistes de Reims établie par le Préfet le 29 mars 1892 et y était qualifié de "militant"… Le 21 novembre 1893, comme tous les militants de Reims, son domicile, 43 rue d’Alsace Lorraine, fut l’objet d’une perquisition où le police ne trouva qu’une brochure socialiste. Son nom figurait toujours sur l’État des anarchistes de février 1894. Puis, selon la police, il avait cessé de fréquenter les groupes anarchistes.

En 1902 il avait été radié du contrôle des anarchistes.