Dictionnaire international des militants anarchistes
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CIERI, Antonio
Né 11 novembre 1898 à Vasco, (Abruzzes) - tué le 7 (ou 8) avril 1937 - Parme (Émilie Romagne) - Argenteuil (Val d’Oise) - Espagne
Article mis en ligne le 18 janvier 2007
dernière modification le 7 septembre 2023

par R.D.
Antonio Cieri

Antonio Cieri avait adhéré très jeune aux idées libertaires. Membre du groupe Arditi del popolo, il avait participé très activement aux luttes contre les fascistes à Parme en 1921-22.

Exilé en France, il y collaborait au numéro unique de Polemiche Nostre (Paris, 22 août 1925) dont le gérant était Victor Cails. Le 27 décembre 1930 il fut l’ibjet d’un arrêté d’expulsion mais obtint une autorisation de séjour par voie de sursis trimestriel. Il résidait alors à Romainville, 12 Saute des Mares. Puis il était avec C. Berneri l’un des fondateurs et gérant du journal Umanità nova (Puteaux, n°1, 20 octobre 1932 à janvier 1933) qui sera suivi par La Protesta (Puteaux, n°1, 20 février à n°3, 28 mars 1933) et enfin par un numéro de La Vecchia Umanità nova (Puteaux, 15 avril 1933). Le 31 janvier 1935 il était condamné à un mois de prison pour infraction à l’arrêté d’expulsion. Demeurant à Argenteuil, il participait les 1-2 novembre 1935 au congrès italien de Sartrouville où était fondé le Comite Anarchico d’Azione Rivoluzionaria.

Antonio Cieri

En septembre 1936, avec Rivoluzio Giglioli, il représentait le mouvement anarchiste dans une réunion de tous les groupes antifascistes italiens à Paris où était décidée, malgré les protestations des anarchistes et de Giustizia e liberta, la formation de la brigade Garibaldi devant aller combattre en Espagne sous le contrôle du gouvernement de front populaire. Il partit pour l’Espagne en novembre et était responsable d’un groupe de grenadiers. Dans l’offensive contre Almudevar, il était avec Rosselli, Canzi et Battistelli, responsable de la zone centre du front. Il parvenait à percer jusqu’à Alcala de Gubierre où il avait été encerclé par des troupes maures. Il parvenait à replier son groupe et à regagner les lignes républicaines. Antonio Cieri a été tué à Almudevar le 7 (ou 8) avril 1937.

Les deux enfants d’A. Cieri, dont la compagne était morte en 1936, et qui étaient âgés de 9 et 12 ans, seront pris en charge par la CNT.


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