Anarchiste espagnol venu travailler comme métallurgiste dans le bassin stéphanois au lendemain de la Première guerre mondiale, Vendrel milita au sein du mouvement anarchiste et à l’Union syndicale des Métaux de la ville, alors animée par les libertaires. Il contribua à radicaliser la position des militants anarchistes contre l’existence de permanents syndicaux et, plus généralement, contre la collusion des syndicats avec les partis politiques. Au cours d’un meeting, en 1922, il renvoya dos à dos « la CGT-SFIO de Jouhaux » et « la CGTU-SFIC de Monmousseau » ceci à un moment où cette dernière organisation était encore dirigée, mais pour quelques mois seulement, par le courant anarcho-syndicaliste. Elu au conseil syndical de l’USM en avril 1922, Vendrel fut expulsé de France deux mois plus tard.