Dictionnaire international des militants anarchistes
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GILLES, Maurice, Zéphirin “{JUDEX}”
Né le 3 mars 1883 à Ollières sur Eyrieux (Ardèche) -CGTU - Alger - Montpellier (Hérault)
Article mis en ligne le 29 janvier 2012
dernière modification le 20 avril 2024

par R.D.

Maurice Gilles, qui avait collaboré semble-t-il, à une première série du journal La Révolte (Alger, au moins 9 numéros de mai à novembre 1906), fut candidat abstentionniste lors des élections législatives de mai 1906 à Alger. Edité en français, arabe, espagnol et italien, le journal avait pour gérant Maurice Gilles et pour administrateur H. Cazaban.

Membre du groupe Les Précurseurs, il fut ensuite le gérant d’une nouvelle série de l’hebdomadaire La révolte (Alger, 11 numéros du 10 juillet 1909 au 29 janvier 1910) dont la rédaction était 9 rue de Tanger et auquel collaboraient notamment J. Begueraz, René Devilliers, F.H. Emeric et J. Levy. A l’automne 1909, il fut arrêté suite à la publication de l’article “une ignominie”, poursuivi pour "excitation au meurtre" et finalement acquitté. Il avait alors été remplacé à partir du n°9 (4 septembre 1909) à la gérance par Jules Labonne puis par F.H. Emeric. Fin 1909, il fut une conférence avec Ernest Girault sur la commune de Mouzaiaville près de Blida.

Rentré en France vers 1911 il s’installa à Montpellier où il fut après la guerre l’éditeur du journal Le poilu déchaîné (Montpeller, 16 mars 1919-30 mai 1920) organe hebdomadaire des soldats démobilisés. Le journal où il signait Judex, disparut à la suite d’un procès intenté par un dirigeant royaliste de l’Hérault. Gilles fonda alors le journal Le Fouet qui défendait les thèses du courant syndicaliste révolutionnaire de la CGTU et dont il fut le gérant jusqu’en février 1922. Entré en désaccord avec certains de ses amis, il fonda alors Esprit de tous, qui n’eut que 4 numéros et s’opposait à toute politique et tout syndicalisme.

Fin 1911 il proposait de faire une tournée de conférences dans la région sur le thème "Les bagnes d’enfants et Biribi". Il demeurait à cette époque 31 rue Saint-Guilhem à Montpellier.

Après son mariage à Vincennes le 1er mai 1923, on perd la trace de Maurice Gilles.

Il y a sans doute identité avec Maurice Gilles qui en 1911 collaborait aux Temps nouveaux de Jean Grave où, notamment à l’été, il donna une série d’articles dénonçant les bagnes d’enfants (Mettray, Port Sainte Foy, Saint-Louis à Bordeaux).


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