Après son certificat d’études, Maxime Roux était entré en apprentissage comme typographe dans une imprimerie de Limoges. C’est au début des années 1920 qu’il découvrit la prestidigitation et qu’à partir de 1931, sous le nom de Max Dif, il allait se produire dans le limousin
Maxime Roux, qui demeurait 26bis rue Henri Dumont à Limoges, collaborait au milieu des années 1930 au Combat syndicaliste notamment pour y défendre les camarades étrangers menacés d’expulsion. Il collabora en 1934 aux Cahiers de l’Aristocratie de Gérard de Lacaze Duthiers. En 1936 il était le rédacteur du journal Le Combat des jeunes (Limoges) dont l’administrateur était Henri Boucharel. Il était en 1939 le secrétaire adjoint du groupe de Limoges de la Solidarité internationale antifasciste (SIA) dont le secrétaire était Marcel Coussy et le trésorier Baptiste Coque.
Fait prisonnier en 1940 et interné en stalag, il fut rapatrié sanitaire l’année suivante et reprit son travail à l’imprimerie, tout en continuant de se donner en spectacle. Il participa à la résistance dans le cadre du Mouvement ouvrier français (aile clandestine du syndicalisme) et contribua à la fabrication de faux papiers, de tracts et journaux de la Résistance.
Après la guerre, il continua avec son épouse à organiser de nombreux sprectacles et galas notamment au profit du Comité pour l’Espagne libre dont il avait été l’un des fondateurs à Limoges à la demande de Louis Lecoin.
En 1954 il avait été initié à la loge Les artistes réunis du grand orient de Limoges.
Après sa retraite, il écrivit divers ouvrages de référence sur la magie -.Histoire et évolution technique de la prestidigitation (1977), Mythologie du merveilleux (1983) - et ses mémoires intitulées La baguette magique.
Maxime Roux, qui était le présient et fondateur du Cercle Robert Houdin du Limousin, est décédé le 8 février 1999 à Couzeix (Haute-Vienne).