Ancien mécanicien de marine, Alfred Bullot, fils de Pierre et de Marie Louise Lecomte, travailla comme forgeron mécanicien dans les années 1890 dans le Vaucluse et dans le Gard (Carpentras, Bollène, Rémoulins). Selon la police qui le qualifiât « d’ivrogne » ne jouissant pas « de toutes ses facultés mentales » il aurait été renvoyé de partout. En 1894 où il avait été signalé comme disparu de Montauban, selon la police et alors qu’il était ivre, il aurait tenu les propos suivants à Reims ou Chalon : « Je suis anarchiste et comme je ne fais de mal ni du tort à personne, on n’a rien à me dire », puis regardant le soleil « Beau soleil, toi au moins tu éclaires tout le monde ! La terre aussi devrait comme toi appartenir à tout le monde, tandis qu’elle appartient seulement aux bourgeois… ». Arrêté il fut condamné à 2 mois de prison par le tribunal correctionnel de Reims.
Au début des années 1900 il fut inscrit comme "nomade" à l’état vert n°1 des anarchistes disparus et/ou nomades.