Issu d’une famille bourgeoise, Joaquim Casas avait adhéré très jeune à la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL). Pendant la guerre il a été milicien dans la Colonne Durruti.
Exilé en France à la fin de la guerre, il avait été interné au camp d’Argelès puis enrôlé dans une compagnie de travail. Arrêté par les Allemands, il parvenait à s’enfuir du train qui le conduisait en déportation vers le camp de concentration de Mauthausen. Il s’intégrait ensuite au maquis de Loches (Indre-et-Loire) jusqu’à la Libération.
Militant de la FL de Tarascon s/ Ariège, il était d’une santé fragile et passera les dernières années de sa vie dans les hôpitaux de Pamiers et de Toulouse où il décédaut le 2 février 1980 dans les bras de son meilleur ami, José Mercader.