Militant du syndicat CNT de l’industrie du bois de Barcelone, José Vidal Coma Vidalet, militait dans le quartier de San Martin de Provencals. Il avait été emprisonné lors du mouvement insurrectionnel de janvier 1933.

Pendant la guerre civile il travaillait à la Brasserie Damm de Barcelone, militait au syndicat de l’alimentation puis s’intégra à l’un des bataillons de volontaires qui rejoignirent la 26e Division (ex Colonne Durruti).

Exilé en France lors de la retirada en février 1939 il séjourna à Parpignan, Bordeaux et Paris. Il résida ensuite, semble-t-il à Aix-les-Thermes (Ariège). Selon certaines sources il aurait été arrêté, interné le 11 janvier 1941 au camp du Vernet d’Ariège puis déporté en Afrique du Nord le 11 juillet 1942 avec 44 autres militants espagnols - dont Antonio Ortiz, Ricardo Sanz, Ramon Liarte, Germinal de Sousa, Pedro Herrera, Francisco Isgleas et F. Alemany - lors du neuvième convoi (sur dix, mars 1941-décembre 1942) d’expulsion d’étrangers "indésirables" par le gouvernement de Vichy. Il fut interné au campd de Djelfa et peut être à Colomb-Béchar pour y construire la ligne de chemin de fer La transaharienne ; mais il pourrait y avoir confusion avec Antonio Vidal Dalmau lui aussi surnommé Vidalet également déporté en Algérie.

Peu avant la Libération il regagnait Paris où il participait aux combats et où il épousait la fille de Valerio Mas, Rafaela. Militant de la FL-CNT de Paris il y exerça à plusieurs reprises des responsabilités et fut également membre du Comité comarcal de la zone nord. José Vidal Coma est décédé en mai 1996.