Pedro Vandellos Romero était membre du groupe anarchiste Los sin nombres et du syndicat CNT du métal de Barcelone. Il fut très lié à Ramon Archs et aux groupe d’action luttant contre le terrorisme patronal. Lors du Congrès de Sans en 1918, il y fut lu une lettre signée par lui, Boadas, Joaquin Vandellos, Dardes, Sabanés, Pedro Valero et Anglés et envoyée depuis la prison. En 1919 il collaborait à Solidaridad obrera.
Après la rafle qui avait décapité en novembre 1920 les organismes responsables de la CNT, il fut désigné avec Andrés Nin et Ramon Archs comme secrétaire de la FL-CNT de Barcelone. Tous trois allaient alors mettre en place les structures clandestines de l’organisation.
En février 1921 Pedro Vandellos finança la camarade Rosario Benavent pour qu’elle ouvre un atelier de modiste qui allait servir de couverture au groupe d’action de Vicente Sales. Le 24 mars suuivant, avec J. B. Acher et J. Pérez il aurait participé à un attentat manqué contre une procession du Somaten. Il fut mêlé aux divers attentats attentats réalisés à cette époque contre Dato et Martinez Anido.
Le 24 juin 1921, alors qu’il était en train de recevoir les cotisations du syndicat dans une usine de textile appartenant à Martin Crehuet, ce dernier appelait la police. N’ayant pu s’enfuir et après avoir épuisé ses munitions, Pedro Vandellos Romero était capturé et très violemment frappé par les policiers qui lui auraient crevé les yeux. C’est au cours de son transfert à pieds le 25 juin qu’il était assassiné au nom de la "loi de fuite". Son cadavre défiguré fut retrouvé dans la rue (ou sur une voie de chemin de fer selon d’autres sources).