Au début des années 1970 Eric Campot était membre d’un groupe autonome anarchiste à la faculté de Paris Censier où il avait au début des relations conflictuelles avec les militants de l’Organisation Révolutionnaire Anarchiste (ORA) qui y tenaient une table de presse. Puis il intégrait le groupe ORA de Paris 13 avant de partir s’établir avec sa compagne, institutrice, à Boulogne-sur-Mer où il allait se montrer très actif dans le développement du groupe local de l’ORA et à l’union locale CFDT qu’il allait poussé à adopter des thèse autogestionnaires et communistes libertaires.

En 1974 i fut l’un des rédacteurs de Pour que les travailleurs prennent en main l’école issu d’une journée de réflexion le 28 avril à Boulogne d’enseignants de l’ORA adhérents au SGEN-CFDT.

Du 23 au 28 juillet 1975, il fut l’un des membres de la délégation de l’ORA qui alla à Lisbonne pour y rencontrer les organisations libertaires ou proches : les éditeurs du journal anarchosyndicaliste A Batalha, le groupe communiste libertaire publiant O Rebelde, la Ligue d’union et d’action révolutionnaire (LUAR) et le groupe communiste conseilliste éditant le quinzomadaire Combate (voir article de Théo Roumier "Des œillets rouge et noir" in Club Mediapart. A la suite de cette délégation un supplément "Spécial Portugal" (4 p.) fut publié en octobre 1975 par Front Libertaire.

A la fin des années 1970 il revenait à Paris où il était à cette époque un des permanents au local de l’ORA-OCL, 33 rue des Vignoles. Opposé à la dérive autonome prise par l’OCL parisienne et séparé d’avec sa compagne, il cessait ensuite de militer. Dans les années 1980 il était responsable d’un magasin à grande surface dans la région parisienne.