José Payan Berenguer avait émigré encore très jeune en Catalogne avec ses parents à la recherche de travail. C’est à l’âge de 14 ans qu’il commençait à travailler à Tarrasa et adhérait à la CNT puis aux Jeunesses libertaires (FIJL) et à la Fédération anarchiste ibérique (FAI). En 1932 il fut particulièrement actif dans la campagne en faveur des prisonniers. Dès le début du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut milicien dans la Colonne Durruti et combattit sur le front de Huesca d’où il collaborait au périodique Vida Nueva (Tarrasa, 1936). Passé en France lors de la retirada de février 1939, il fut interné dans divers camps. A la libération il participa à la réorganisation du MLE en exil et fut membre de l’Agrupación de relaciones y solidaridad de Tarrasa en exil. José Payan a collaboré à plusieurs titres de la presse de l’exil dont Espoir (1963), Cenit (1989-1992), Boletin Amicale 26e Division (1994-2000). José Payan Berenguer est décédé à Cercottes, près d’Orléans, le 3 février 2001.