Attilio Silvestrelli, qui avait comencé à militer à Ancône dès la fin de son adolescence, avait participé en 1914 à la « semaine rouge ». En 1920 il participait au mouvement révolutionnaire et fut arrêté. Il ne passera en jugement qu’après une longue peine de préventive au cours de laquelle sa santé s’était altérée. Après la prise du pouvoir par les fascistes il refusa d’émigrer. Arrêté vers 1926 il fut condamné à 20 ans de prison. En 1930 il était gravement malade à la prison d’Alessandria.