Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SAROLÉA, Jean, Charles « ROBERT »

Né le 21 septembre 1864 à Waltwiller (Belgique) — Représentant ; ouvrier du bâtiment — CGT — CGTU — UFSA — Paris
Article mis en ligne le 17 août 2009
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Militant anarchiste belge, Jean Saroléa dit Robert était membre au début des années 1910 de la Fédération anarchiste révolutionnaire et du syndicat des employés CGT de la région parisienne. Il était alors domicilié 52 rue du Faubourg du Temple et avait tenu, au débit des années 190 (?), un petit bazar, 18 rue Petit. Il fut également le représentant d’une petite fabrique de chaussures dont le siège se trouvait à Fougères.

En 1911, il était, selon la police, membre de l’organisation de combat organisée par les militants libertaires et les socialistes insurrectionnels de La Guerre sociale et le “détenteur de formules pour la confection d’explosifs“…

Il appartint dès 1921 aux Comités syndicalistes révolutionnaires. Membre de la minorité syndicaliste révolutionnaire de la CGTU, il fut de 1921 à avril 1922, l’un ds rédacteurs de son organe Syndicaliste Révolutionnaire puis collabora à La Bataille syndicaliste qui l’avait remplacé. En juin 1922 il fut délégué au congrès tenu par la CGTU à Saint-Étienne, puis en novembre 1923 à celui de Bourges. il collabora au bulletin de la minorité La Feuille syndicaliste.
Puis il quitta la CGTU et participa au congrès de la minorité syndicaliste révolutionnaire tenue les 1er-2 novembre 1924 à la Maison des syndicats avenue Mathurin Moreau et intégra la commission administrative provisoire d l’Union fédérative des syndicats autonomes.

En juin 1925, sur décision du Comité national réuni à Paris, il devint trésorier adjoint au sein du bureau exécutif de l’Union fédérative des syndicats autonomes (UFSA), dont les secrétaires étaient P. Besnard et Huard. En 1923, il avait participé à la fondation de l’œuvre internationale des Éditions anarchistes. Jean Saroléa a collaboré au bulletin mensuel de la CGTSR La Voix du travail (Paris, 1926-1927) dont le gérant était Pierre Besnard.Au printemps 1925, il avait, semble-t-il, été chaergé de la diffusion du journal Guerra di classe édité par l’USI à l’occasion du 1er mai. Il demeurait alors rue Petit (XIXe arr.)

S’agit il du Sarolea qui, en décembre 1908 avait été nommé au conseil d’administration du syndicat des employés (révolutionnaires) de Paris ?


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