Julian Peuro avait émigré très jeune en Argentine. A son retour en Espagne en 1933, il adhérait à la CNT de Saragosse. Fait prisonnier par les franquistes – lors de la chute de Saragosse ou à la fin de la guerre ? – il parvenait à s’évader en 1943 et à passer clandestinement en France. Interné au camp de Merignac (Bordeaux), il était ensuite réquisitionné vraisemblablement pour le service du travail obligatoire.
Après la guerre il travailla dans une usine de produits chimiques à Rouen et milita à la FL-CNT. Devenu aveugle, il se retira en Lozère à La Colagne et milita jusqu’à son décès, survenu à Marvejols le 12 septembre 1985, à la FL puis SOV de Chelly. Julian Peiro avait collaboré entre autres à l’hebdomadaire Espoir (Toulouse) dans les années 1960 et après la mort de Franco à CNT (Madrid).