Manuel Garcia avait été l’un des fondateurs de la CNT à Calanda. A la veille de l’insurrection libertaire du 8 décembre 1933 – à laquelle il n’était pas favorable, la considérant comme une erreur tactique – il fut arrêté par la Guardia Civil. Après l’échec de cette insurrection, le syndicat ayant été interdit, il devint avec le compagnon Pascual Asensio, membre du conseil municipal dont le maire était José Feliz de la gauche républicaine.

Lors du soulèvement militaire de juillet 1936, après avoir fait dresser des barricades à toutes les entrées de la ville et la formation d’un comité révolutionnaire, il proclamait le 26 juillet au nom du comité (formé de 6 membres dont 2 républicains) le communisme libertaire. Il participait ensuite à la création du groupe scolaire Francisco Ferrer qui comptera 18 instituteurs et participera aux cycles de formation organisés par la FIJL.

Exilé en France lors de la retirada, Manuel Garcia a colaboré à la presse de l’exil (poésies dans Cenit) et est décédé à Mazamet où il a été enterré le 6 mai 1998.