Dictionnaire international des militants anarchistes
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BESSEDE, Gédéon, Moise “SILVAIRE” et “SYLVAIRE”
Né 18 février 1878 à Sommières (Gard) - mort en mai 1917 - Publiciste - FRC - Paris 18
Article mis en ligne le 27 octobre 2007
dernière modification le 26 janvier 2024

par R.D.

Marié, pére de deux enfants, Gédéon Bessede habitait 73 rue Championnet, à Paris 18e. Secrétaire de rédaction avant guerre du Libertaire, où il signait Sylvaire, il était l’auteur de la brochure "L’initiation sexuelle : entretiens avec nos enfants", (Paris, 1911, 192 p.).

Au printemps 1910 il avait tenté de fonder avec G. Durupt une alliance communiste anarchiste : à l’occasion des élections législatives du printemps 1910, Durupt avait participé à l’action d’un Comité antiparlementaire qui à l’issue de la campagne, donna naissance à une « Alliance communiste-anarchiste » dont le but était ainsi défini : « … une agitation publique alimentée par les circonstances et trouvant, dans chacune de ces circonstances, l’intensité et l’ampleur de sa propre action » (appel de Durupt dans Le Libertaire, 22 mai 1910) ; il avait également participé en mai, aux cotés de Cachet, Grandjouan, Matha, Dolié et H. Combes, à la fondation de la Fédération libertaire de l’Est parisien. puis en novembre suivant à la fondation de la Fédération révolutionnaire communiste (FRC) puis Fédération communiste anarchiste (FCA). Il fut également membre à cette époque du Comité de l’Entraide dont Lacourte était le trésorier.

Fin juin 1911 il fit partie avec P. Monatte, E. Murmain, P. Martin, Lentz, Guichard et Cuisse d’un jury d’honneur réunit par la FRC pour statuer sur le cas de Dudragne et Bled accusés d’être des mouchards et sur des faits reprochés à Cagnoli, Boulanger et Kilbatchiche.

A l’été 1913 il se montrait très critique envers Butaud et les propositions du Groupe des mille communistes de constituer un milieu libre à Paris.

Il n’avait pas été mobilisé en 1914, et en février 1916 résidait à Nice. Le journal de Sénastien Faure Ce qu’il faut dire a annoncé sa mort en mai 1917.

A l’été 1921, dans le colonnes du Libertaire, sa veuve recherchait "un petit logement à bon marché" pour elle et ses deux enfants. Début 1923 elle avait été expulsée de la chambre qu’elle occupait rue du Château d’Eau et avait fait appel à l’UA pour lui trouver un nouveau local, ce dont Dremière avauit été chargé.


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