En 1891 Karl Schwartz se trouvait à Genève où il demeurait 22 rue du Rhône. Bien que n’appartenant pas à un groupe anarchiste, il était en contact avec tous les révolutionnaires connus et « fréquentait notamment les nommés Heritier, Kustner, Herzig, Bordat jeune, Philippot, Molina, Bérard, Kastrien, Ardainbe, etc. ainsi que plusieurs hihilistes connus entre autres les nommés Raitzer, Margolis et Boguecki. ».
Il avait participé à la manifestation du 1er mai 1890 à Sienne où il avait « prononcé un violent discours contre les gouvernants, la police, la bourgeoisie et le capital, prêchant la Révolution et le renversement de l’ordre de chose établi. » Le soir même, il se trouvait sur le Plaine de Plainpalais où devait avoir lieu un meeting anarchiste. Ce meeting ayant été dissous par la police, le sieur Schwartz s’était rendu, « en compagnie d’une trentaine d’anarchistes, au café Handwerck, chemin du Mail, où il a tenu à nouveau un langage des plus violents ».
En mars 895 il figurait sur l’État signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France