Au début des années 1890, Jean Schadeli (parfois Schaedeli) était « connu comme l’un des membres les plus actifs du parti anarchiste suisse ». Il demeurait à Genève, 3 rue Berthelier Vers l’été 1891, il avait ouvert un café qui était « un des lieux de rendez-vous des anarchistes allemands et des anarchistes suisses de langue allemande. ». L’établissement, qui disposait d’une salle au 1er étage, mettait à disposition « de nombreux journaux socialistes et anarchistes en langues diverses, mais plus particulièrement en langue allemande. »
Il figurait en 1894 sur l’État signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France