Dictionnaire international des militants anarchistes
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GALAU (ou GALLAU), Louis
Né à Mouzieys Pannens (Tarn) vers 1840 - Charron - Saint-Ouen
Article mis en ligne le 21 juin 2007
dernière modification le 7 septembre 2023

par R.D.
Louis Galau

Fin février 1893, Louis Galau (parfois orthographié Gallot ou Gallaud) qui demeurait 24 rue Pierre à Saint-Ouen et était le père de cinq enfants, avait été l’objet d’une perquisition et d’une arrestation pour "association de malfaiteurs" avant d’être inscrit comme anarchiste au fichier Bertillon. Déjà le 22 avril 1892, lors de la vague d’arrestations préventivement à la manifestation du 1er mai, il avait été avec son fils Charles l’objet d’une perquisition infructueuse où il s’était revendiqué comme anarchiste ne faisant partie d’aucun groupe.

Le 25 juin 1893, avec Vauzelle et Etiévant, il fut l’organisateur d’un meeting tenu à Saint-Ouen pour protester contre la condamnation à mort de Foret et dont les orateurs furent Tortelier, Leboucher et Brunet.

En décembre 1894 il avait été arrêté avec trois de ses enfants, dont le plus jeune âgé de 14 ans, accusé d’avoir participé à divers cambriolages et d’être l’un des anciens gérants du Père Peinard. C’était chez lui, selon la police, que les frères Spannagel avaient transporté un coffre-fort volé chez M. Duhamel à Courbevoie, coffre fort que Galau aurait défoncé et jeté dans la Seine. Lors du procès le 24 juin 1895, neuf accusés dont Galau furent acquittés, Spannagel fut condamné aux travaux forcés à perpétuité

En juin1897, à la mort de Chauveau, Louis Galau avait pris sa relève en accueillant la petite fille âgée de 9 ans et la compagne du militant Henri Louis Decamps qui purgeait une peine de cinq années de prison suite à la manifestation du 1er mai 1891 et des incidents de Clichy.

Le Père Peinard avait annoncé le décès à la mi-février 1897 de l’un de es fils Louis Galau dont l’enterrement à Saint-Ouen fut suivi par une soixantaine de compagnons.

Le 1er mai 1906, il fut arrêté après avoir apostrophé des soldats qui gardaient un dépôt de voitures de la compagnie L’Urbaine et avait été poursuivi le 22 pour "propagande antimilitariste et outrages" à des officiers et avait été condamné à 3 mois de prison et 100 francs d’amende (cf. Le Libertaire, 20 & 27 mai 1906). Le 15 juillet suivant, au lendemain de sa libération, il participait à la ballade champêtre et en bateau jusqu’à Medan et qui avait réuni environ 300 compagnons de Saint-Denis, Saint-Ouen, Asnières et Nanterre (cf. Le Libertaire, 29 juillet 1906).


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