Né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 10 avril 1921, fils de Clément-Marius, décédé et de Martin Andréa Marguerite, remariée à Auguste Schiano (voir ce nom), Ernest Eyraud était un jeune militant anarchiste, en 1937, à Marseille.
Chômeur après avoir travaillé quelque temps dans une société d’emballages métalliques, il était membre des Jeunesses anarchistes communistes (JAC) de Marseille et diffusait des publications libertaires dans cette ville. Il était souvent cité dans Le Libertaire, sous son pseudonyme de Claude.
Il aidait son beau-père, chez qui il résidait 176 Cité Loucheur avec sa mère, dans la propagande de la Fédération anarchiste Provençale (FAP) et celle du groupe Germinal qui quitta la FAF en novembre 1937 et adhéra à l’Union anarchiste. Considéré comme agent de liaison de l’Union anarchiste (UA) il fit l’objet d’une enquête de la part du ministère de l’Intérieur. A cette époque la police signalait qu’il avait créé un groupe d’usine anarchiste comptant 17 membres à l’huilerie-savonnerie Roberty du quartier de la Capelette