Au printemps 1881, Georges Ulrich, qui aurait été de nationalité suisse, participait aux réunions du Cercle du Panthéon (voir A. Crié). En mai il y avait proposé d’organiser le 25 mai une manifestation en l’honneur de la semaine sanglante, proposition à laquelle s’étaient montré défavorables Crié et Colas, tout en laissant à chacun la liberté d’y participer.

Du 14 au 20 juillet 1881, il aurait été délégué au congrès anarchiste de Londres (voir Gustave Brocher). A son retour à Paris fin juillet, il participa avec plusieurs autres délégués – dont Victorine Rouchy, Paul Muller, Serraux et Louis Bouisson – à une réunion du groupe de l’Alliance anarchiste où Serraux (mouchard) attaqua vivement Victorine Rouchy, l’accusant d’avoir participé au congrès de Londres à des séances secrètes et lui demandant d’en révéler le contenu. V. Rouchy avait répliqué qu’elle n’avait pas de compte à rendre à l’Alliance, mais seulement aux groupes des VIè, XIe et XXe arrondissements dont elle avait été la déléguée. Dans la discussion, le Suisse Ulrich avait traité Bouisson de « canaille » et une bagarre s’était produite entre les deux hommes.

En 1885 il était signalé dans les réunions du groupe La Vengeance, rue des Lyonnais (Ve arr.), puis, à l’automne dans celles du groupe L’Internationaliste (voir Delamarre).

Il était toujours signalé dans les réunions publiques en 1887 notamment dans les réunions du groupe L’avant Garde. Il demeurait alors rue des Boulangers (Ve arr.).