Ayant décidé de s’insoumettre à l’armée, Mariano Soler avait quitté son village de Tamrite de Litera en 1936 peu avant le coup d’État franquiste de juillet. Puis il s’était engagé dans l’armée Républicaine. Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp d’Argelès. Pendant l’Occupation il fut réquisitionné au titre du STO pour aller travailler aux fortifications des cotes normandes. Il parvint ensuite, semble-t-il, à s’échapper et à gagner la région toulousaine.
Après la Libération il retournera en Normandie où il apprendra le métier de maçon et trouvera de l’embauche à Trun (Orne) où il s’intégrera à l’équipe locale de football et y rencontrera sa future compagne, épousée le 1er mai 1949. A sa retraite, il s’était établi à Millas (Pyrénées-Orientales) où il avait acheté un petit terrain et bâti sa maison. Il participait notamment aux activités de l’Ateneo Louise Michel de Perpignan.
Mariano Soler, qui était le pète de deux enfants, est décédé le 26 août 2000 à l’hôpital de Perpignan.