Selon ses déclarations Joseph Ribler avait opté pour la nationalité française le 24 août 1871 à Saint-Étienne. Toutefois il n’avait sans doute pas été enregistré et avait été l’objet à la fin des années 1880 d’un procès verbal pour n’avoir pas fait de déclaration en tant qu’étranger. En 1891 était signalé à Reims avec sa compagne Marie Madeleine Muth comme faisant de la propagande anarchiste et était lié notamment au compagnon Deverly. Le 21 mars 1891, lors d’une réunion au Bal Flamant, lorsque le commissaire de police avait voulu arrêter Courtois, et pensant que c’était lui qui allait être arrêté, il s’était placé devant la porte avec des compagnons en criant « Mes amis ne laissons pas arrêter un frère ! ». Il était alors qualifié par la police de « dangereux et violent ». Considéré comme Allemand il fut expulsé avec sa compagne M. Muth par arrêté du 16 avril 1891.
RIBLER, Joseph
Né le 5 octobre 1848 à Massevaux (territoire de Belfort) - Tisseur rattacheur - Reims (Marne)