Veuve de Milanaccio, Maria Zanini fit, en 1892-1893, partie de la « bande Ortiz » pour laquelle elle agit, vraisemblablement, comme receleuse.
Au mois d’octobre 1893, elle s’installa au 1, bd Brune, à Paris 14e avec une partie de la bande (le couple Chiericotti, Victorine Belloti et son fils Louis). C’est là que le butin des cambriolages était entreposé. Au début de 1894, elle y hébergeait également son compagnon, Orsini Beltrani.
Après la descente de police du 18 mars 1894, elle fut arrêtée et incarcérée.
Du 6 au 12 août 1894, elle comparut avec toute la « bande Ortiz » devant les assises de la Seine dans le cadre du « procès des Trente » (voir Élisée Bastard). Défendue par Me Blondeau, elle fut acquittée mais fut l’objet d’un arrêté d’expulsion pris le 2 mai 1894.