En 1907, Alphonse Bussy était marchand de vin passage Raquinot, à Paris 12e. Selon la police, qui le surveillait, il accueillait des réunions anarchistes et antimilitaristes dans son arrière-boutique.

Au mois de mai, il fut impliqué dans une affaire de faux-monnayage (voir Roger Sadrin), dans une opération qui fut à l’origine de l’affaire Matha. Le 7 novembre, devant la cour d’assises de la Seine, Bussy plaida la bonne foi, affirmant que les fausses pièces trouvées en sa possession lui avaient été passées par des clients. Il fut acquitté.

Il fut le gérant du Bulletin de la Fédération révolutionnaire communiste, puis à partir de juillet 1912 Bulletin de la Fédération communiste anarchiste (Paris, au moins 10 numéros de décembre 1911 à octobre 1912) dont le siège se trouvait au Foyer populaire de Belleville, 5 rue Henri Chevreau.

En septembre 1913, il fut nommé archiviste de la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR) dont les autres membres du bureau étaient alors M. Hasfeld Lecram (secrétaire), V. Delagarde (secrétaire adjoint) et E. Togny (trésorier). Il était alors domicilié 29 Passage de l’Elysée des Beaux arts. Il était également membre du Club anarchiste communiste (25 rue de Clignancourt) dont Albert Goldschild était le secrétaire et du Milieu libre de la Pe fondé par G. Butaud.

En 1914 il était membre du groupe du XVIIIe qui se réunissait au café Matin (6 rue Ronsard) et dont le secrétaire était A. Valecamps.